Le temps adulte avant la renaissance

Ma culture chansonnière a ensuite été nourrie par les fêtes du PSU au parc de La Courneuve, de 1976 à 1981, fêtes où la qualité le disputait à l’éclectisme : c’est là que j’ai découvert des grands de la chanson, déjà ignorés des médias dont le cerveau était déjà lobotomisé par la censure et/ou le fric. En 1977, j’entendais pour la 1ère fois Gérard Pierron lors de la fête des Paysans Travailleurs à Saint Barthélémy d’Anjou.

En 1981-1982, les enfants naissent et ma vie évolue. 12 ans plus tard, j’apprends par hasard l’existence d’un festival « Notes en Bulle » à Artigues, dans l’Ariège. Je fais la découverte d’un festival de grande fraternité organisé par des gens de la mouvance libertaire. J’y découvre Louis Capart dont une « fan » me dit le plus grand bien…avec raison ! J’entends aussi pour la 1ère fois François Budet, Véronique Pestel, Christian Paccoud et tant d’autres. Des « anciens » d’Artigues, rencontrés à l’été 2007 au festival de Barjac, se souviennent de cette fameuse scène ouverte de juillet 1994 où je fis chanter en chœur « Alleluia, Alleluia » à des anars qui n’en revenaient pas…mais comment résister au refrain de cette chanson de Jean Ferrat* ? Je suis sûr que c’est poussé par ce festival, que je fréquente 2 années de suite, par son ambiance, ses nocturnes accompagnées de guitare, de vin chaud et d’amitié, que l’idée de prendre des cours de chant fait son chemin insidieusement….Bien évidemment, je n’envisageais pas un seul instant, sauf virtuellement, de présenter, un jour, un tour de chant.

* J’ai conservé la « preuve du délit » ! Car cette scène fut enregistrée…

Avec mots-clefs .Lien pour marque-pages : permalien.

Les commentaires sont fermés.