Jardins, chien et chats, frontières, pelouses

un vrai débat ….la vraie vie (avis du webmaster !) par Maurice Rivoire(1/6/08)…suite à l’article de Vadrot

Nous avons, derrière la maison, et devant aussi d’ailleurs, un carré d’herbe. En fait, le terrain réunit un jardin potager, un verger, et deux « prés » l’un devant, l’autre derrière le bâtiment d’habitation. Un classique de l’aménagement du territoire d’antan. Ca discute ferme à l’intérieur de la maison pour décider s’il convient de « tondre ou ne pas tondre ». Nous avons trouvé Geneviève et moi, un compromis : ce sera « la pelouse » devant la maison et « le pré » derrière. Court sur le devant, long sur les derrières. Et un peu n’importe quoi sur les côtés, dont d’ailleurs un beau bouquet d’orties et de consoude protégeant un bon gros tas de compost bien mûr. Aux yeux de nos voisins, nous apparaissons, en toute cordialité, comme des zazous, sympas mais plutôt politiquement incorrects. Parce que je mets du fumier … Lire la suite

Foin du gazon, ayons de l’herbe

par Claude Marie Vadrot…..le 20 mars 2008

Avec le printemps, celui des jardiniers pas celui du calendrier, le cauchemar du gazon est de retour. Tout au moins pour qui pense qu_un jardin doit imiter une moquette de salon. Herbe, pelouse ou gazon ? La différence, tout au moins au jardin, n_est pas seulement sémantique. Pelouse, le mot nous vient du sud de la France et signifie, avant déformation, « plein de poils », donc plein d_herbes. A rapprocher de « pilosité ». Honni soit qui mal y pense, évidemment.

Le mot gazon, lui, nous fut fourni par l_allemand, et signifie, toujours avant déformation, « motte de terre couverte d_herbe ». Au Moyen âge, la pelouse désignait tout simplement une surface enherbée entourée de haies et plantée d_arbres fruitiers. Les deux mots se sont croisés en perdant peu à peu leur sens premier. Le linguiste Alain Rey explique que depuis le milieu du XIX éme siècle, le gazon … Lire la suite

Crise écologique et moyens d’action : taxe carbone…un rideau de fumée

la fiscalité écologique…un moyen parmi d’autres, et pas une fin en soi

La crise écologique, dont la crise climatique, s’accélère. L’aveuglement n’est plus possible. Le primat donné à la production (le productivisme) sans s’interroger sur les conditions de sa réalisation, les conséquences de l’utilisation des produits puis leur élimination nous a mené dans le mur. Le récent développement industriel de l’Inde et de la Chine ne font qu’accentuer cette crise dont les 1ers responsables sont les occidentaux.

Que faire ? (vladimir illitch oulianov !)

Pour limiter les impacts de cette crise climatique et inverser les tendances, il convient d’agir sur plusieurs plans qui doivent permettre de modifier les comportements individuels en proposant des alternatives : • la sensibilisation des individus • les choix collectifs • l’incitation par la puissance publique à effectuer des choix individuels différents

en unissant efficacité et justice sociale.

(La sensibilisation des individus est en cours…je passe…)

Les choix collectifs … Lire la suite

Il ne faut pas supprimer la Taxe Professionnelle et si on parlait aussi de la Taxe sur les Salaires ?

La Taxe Professionnelle (TP en abrégé) a été créée en 1975, Chirac étant 1er Ministre de Giscard. Elle se substituait à la patente, tant décriée par les petits commerçants et artisans.

Le principe initial était de soumettre à imposition la valeur locative des biens utilisés par les entreprises, qu’ils soient en propriété ou en location, ainsi que les salaires payés par ces mêmes entreprises. Même si le mot n’était pas employé, un ersatz de valeur ajoutée servait de base : d’un côté le capital utilisé, de l’autre le travail. Pour les professions libérales, la base était (et est toujours) un pourcentage des recettes TVA comprise. D’emblée, les paysans en ont été exemptés (ce qui n’est pas sans poser problème dans les communes à forte activité agricole), et les artisans bénéficiaient d’un abattement de 25 % à 75 %.

Si les bases d’imposition étaient de la « compétence » des entreprises, les taux d’imposition relevaient des … Lire la suite

Régimes spéciaux et équité

L’argument mis en avant par le gouvernement pour justifier la réforme qu’il veut imposer est l’équité. Cet argument est souvent pris au sérieux par les citoyens épris de solidarité, et j’en fais partie.

Passons sur le fait qu’il ne met pas en œuvre cet argument quand il décide de supprimer les droits de succession pour les plus riches, de quasiment supprimer l’ISF ou de réduire à 10,6 % en réalité l’imposition des revenus des capitalistes (les dividendes) alors que les revenus du travail peuvent être taxés à 40 % !

Il n’y aurait pas équité parce que les salariés de la SNCF partiraient plus tôt à la retraite que les autres salariés, avec une retraite complète, et avec un financement très élevé de l’Etat. Ce discours à sens unique est martelé depuis des mois pour conditionner la population.

Depuis la réforme Balladur, qui n’a pas été remise en cause par la gauche … Lire la suite